Parmi les deux court-métrages auxquels j’ai participé, celui-là en était un bien rude. Il prit place dans les locaux de la SEPR le Mardi 9 mai.
Premier jour, premier retard… de l’actrice principale ! Ou comment commencer en toute sérénité. Une fois l’actrice arrivée le tournage pouvait débuter. Son talent nous a permis de rattraper une partie des plans que nous avions prévu de tourner le matin. Le deuxième jour a été similaire, sauf que nous avons tourné dans une salle de classe, non plus dans le hall d’entrée. La tâche était facilitée, toutefois le temps se dérobait rapidement, et malgré les efforts des acteurs et de l’équipe de tournage certains plans ont du être reportés à vendredi.
Jeudi a été notre plus grosse journée : des figurants étaient présents. Cela ne nous était jamais arrivé de devoir gérer autant de figurants en même temps (une dizaine en somme). Cette journée était d’autant plus compliquée que les acteurs avaient de longues tirades à jouer. Après 7h30 de tournage et une quarantaine de prises (voire plus), chacun rentra chez soi épuisé, attendant avec impatience les deux jours suivants.
Le vendredi n’a pas été une journée plus spéciale qu’une autre. Le point positif fut que l’on réussit à tourner tous les plans que nous avions en retard. Une bonne chose de faite. Samedi, ou la dernière journée, le tournage se déroula dans un appartement, l’ambiance était donc relativement plus détendue. Mis à part un dernier retard de l’actrice (sacrée maladie !) cette journée s’est bien passée, le moral était présent et l’envie d’en finir aussi. Le tournage prit fin en ce Samedi 11 Mai.
Cinq jours de tournage paraissent peu, mais lorsque le manque d’organisation (merci l’assistant réal, merci moi), de managing et que les nerfs sont tendus, cinq jours c’est éprouvant. Pour finir sur une note positive, je dirai que toute expérience est bonne à prendre et que ce tournage, avec ses hauts et ses bas, nous aura confrontés à des situations que nous saurons désormais gérer.
